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Quelques faits divers
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Amanda Todd avait 15 ans lorsqu'elle s'est donné la mort. Suite à son décès de nombreuses réactions ont suivi. La mort de la jeune canadienne a soulevé de nombreuses questions comme la place que prend internet dans la vie des adolescents. 
 
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Sur-la-piste-du-tourmenteur-d-Amanda-Todd-439109/ 
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http://www.leparisien.fr/societe/canada-le-suicide-d-une-ado-harcelee-bouleverse-le-pays-14-10-2012-2231737.php

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2013/02/28/001-cyberintimidation-anti-intimidation-militant.shtml
 
 
 


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​En  avril 2013, Rehtaeh Parsons une adolescente de 17 ans originaire d'Halifax en Nouvelle-Ecosse (Canada) a mis fin à ses jours après des mois d'intimidation. En 2011 la jeune fille avait été la victime d'un viol collectif filmé et photographié par ses camarades. La photographie avait circulé durant de longs mois sur la toile profitant au profit de ses camarades. Peu de temps après la diffusion de la photographie, Rehtaeh Parsons devient victime d'un mécanisme entraînant la cyber-intimidation.  Ce nouveau suicide amplement médiatisé porte une attention particulière à la faiblesse du système judiciaire canadien sur les questions de cyber-harcèlement. Au Québec, le suicide de la lycéenne Marjorie Raymond avait provoqué la colère de la classe politique québécoise et avait relancé le débat. En matière de cyber-intimidation. Aujourd'hui, en matière de cyber-intimidation, il existe trois approches du droit civil : 
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- il peut s'agir d'acte de diffamation, c'est le cas lorsque la cyberintimidation touche à la réputation de la personne.
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- il peut s'agir d'un lieu non sécuritaire créé par le cyberintimidateur. Ici la victime se sent en danger et ne peut se rendre à l'école de peur d'être la cible d'harceleur.
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- il peut s'agir d'un acte qui peut être prévenu. Dans cette situation, le cyberharceleur, dans le cas où la victime est dépressive, si il l'a pousse au suicide et que celle-ci passe à l'acte le cyber-harceleur est responsable sur le plan du droit civil.
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En matière de droit pénal, le harcèlement est considéré comme un crime puni par la loi.
- La "publication non consensuelle d'une image intime" est punie par la loi.
- Le libelle diffamatoire est perçu comme un crime par loi contre le harcèlement.

Aujourd'hui, la cyber-intimidation a un nom. Elle s'appelle Amanda Todd, Megan Meier, Rehtaeh Parsons, Kristina Arielle Calco, Phoebe Price, Marjorie Raymond, Jessica Logan... Ils étaient encore adolescents, ils avaient la vie devant eux, ils ont été les victimes du harcèlement sur internet, du silence et de la non-dénonciation, d'un système judiciaire encore très faible. Plus d'une centaine d'adolescents meurent suite à des mois de harcèlement et d'humiliation via internet.
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http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2014/04/20140417-173652.html
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